1 Septembre 2018
Le quartier Takadoum à Rabat le 19 juillet dernier à 14 heures précise a vécu une scène de violence gratuite qui devait conduire sans que grand monde sans rende compte Moussa Coulibaly de nationalité malienne à la tombe.
Il est 14 heures Moussa Coulibaly comme tous les jours précédents ; est déjà assis sur son comptoir de fortune. Comme tous ceux des centaines de migrants qui gagnent leur vie en pratiquant le métier de cordonnier de circonstance. En tout pour Moussa Coulibaly c’est un tremplin car, il est un bon footballer et d’ailleurs chaque jour depuis les premières heures de la journée il se prépare pour une éventuelle occasion de test dans un club de football professionnel qui pourrais lui être offerte. Ce jour pourtant sonnera le glas de son dernier entrainement, car un voyou raciste, un lion rugissant cherchant une proie faible, parce que noir rode.
En effet l’histoire raconte qu’une semaine auparavant un jeune marocain se serais approché de lui tenant à la main une paire de chaussure usée qu’il souhaitait faire réparer seulement il choisira de donner la chaussure à faire réparer à Moussa Coulibaly .Après qu’ils soient tombés d’accord sur la nature du travail à accomplir. Moussa Coulibaly lui donnera le prix à payer à fin que le travail soit fait. Seulement le Marocain qui n’avait pas l’intention de paye se mettra dans tous ses états. Au finish il reviendra le jour de l’attaque avec un autre jeune comme lui qui fera la même proposition au jeune qui refusera de travailler pour rien. C’est alors que sans autre forme de procès le marocain du premier jour sortira un couteau qu’il assénera violemment à l’abdomen du jeune malien assis sur son banc de travail.
L’hôpital Ibn Sina lieu sordide ?
Après l’attaque au couteau Moussa Coulibally se couchera sur le coté en appelant à l’aide alors que ses bourreaux s’enfuiront. Quelques minutes plus tard sur l’initiative d’un homme de bonne volonté de passage l’ambulance sera appelée et viendra porter le pauvre pour l’hôpital. Malheureusement alors que le jeune guinéen arrivera le 19 juillet au environ de 16h30 aux urgences de l’hôpital Ibn Sina .Ce n’est que le lendemain 20 juillet vers 14 heures qu’il serra pris en charge .Après les premiers soins il pourra manger et même se déplacer et ceci pendant cinq jours.
Au sixième jour sa situation va très vite dégénérer il ne pourra plus se déplacer par ses propres moyens. Au 15 jours il va se mettre à revomir tout ce qu’il aura mangé. C’est ainsi que pour pouvoir réintroduire son intestin qui jusque là était sorti par le ventre à fin de pouvoir déféquer. Le médecin pendant deux renverra l’opération deux jours successivement au prétexte que le jeune avait mangé. C’est ainsi exaspéré par le manque de considération du corps médical à son égard .le jeune piquera une crise post traumatique qui le conduira à une crise cardiaque cause de sa mort le 29 aout à 7h30.
Alors que les investigations se poursuivent la communauté des migrants dis à qui veut l’entendre tout son regret, son désarroi. Que de savoir l’état du racisme institutionnel infligé par les agents de l’état (infirmiers, docteurs) sur les migrants.