7 Février 2020
Les faits commencent au mois d’avril 2019, un migrant d’origine subsaharienne employé à ADM VALU depuis six mois demande à la direction de lui donner un contrat de travail selon , les exigences du code du travail marocain. Devant le refus de son employeur de lui donner le contrat de travail qui lui revenait de droit. Le brave migrant s’orientera vers les services du ministère de l’emploi de la ville de Rabat. Délégation de l’emploi qui intimera très vite l’ordre à la compagnie de call center service de se conformer à la réglementation en vigueur en octroyant au plaignant un contrat de travail étranger en bonne et due forme.
Une fois le contrat de travail délivré à ce dernier. Coup de théâtre, la direction d’ADM VALUE, sans aucune raison valable, en violation des procédures liées au licenciement d’un employé. En occurrence, une session d’écoute en présence d’un inspecteur du travail, suivi en cas de récidive d’un avertissement. ADM n’en a cure C’est un licenciement abusif qu’il servira à cet employé, certainement pour décourager les autres travailleurs migrants qui suite à la revendication fructueuse de leur collègue pourraient être tentés par la même aventure.
C’est ainsi que dans l’impasse le désormais ex employer n’aura pas un autre choix de porte plainte devant les juridictions marocaines de la ville de Rabat pour licenciement abusif.
Aidé d’un avocat le 28 juin 2019 la victime va attaquer son employeur en justice faisant suit à plusieurs comparutions devant les juges de la court de première instance de Rabat ADM VALU est condamné et perd le procès.
ADM VALU après sa violente défaite en première instance a fait appel de la décision du juge du tribunal de première instance. Le procès désormais auprès de court d’appel de rabat annonce des surprises.
Car ADM VALU fort du poids de son porte feuille essaye par l’usure du temps d’épuiser son adversaire.
C’est une grande victoire dans le camp des travailleurs migrants des centres d’appels de toutes les façons. Rassurer de savoir que leurs droits bien qu’ils soient des migrants sont garantie par la justice marocaine.
Une autre motion de soutien toute particulière va à l’adresse de l’avocat de la victime qui n’a pas démérité et démontre par son abnégation que le temps alors que l’intégration juridique des migrants faisait défaut est révolu.